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 Idées de personnages =D

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AuteurMessage
Bloody

Bloody


MESS' : 58
AGE : 28

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MessageSujet: Idées de personnages =D   Idées de personnages =D Icon_minitimeDim 25 Nov - 8:45

Lou d'Eland, Tim d'Orel et Paul d'Orel : (En cours)

Il suffit souvent d'une étincelle.
Besoin d'une clope.
<< - Hé, c'est pas bien de fumer dedans !
- C'est ça, occupe-toi de tes devoirs.
- Papa, il dit que ça peut nous donner le CANCER (il articule bien ce mot), et que après on meurt. Et ça fait tousser Paul en plus.
- Bon, je vais dehors. Essayez de ne pas faire de con.. de bêtises. Les enfants. >>
Fermer la porte avec précaution, sinon Paul va avoir peur. Paul a toujours peur, et Paul est toujours malade. Mais le pire, c'est quand même Tim. Marre de ces gosses de riches.
L'air est sec et froid, dehors. Un peu comme leur mère. Il faudrait que j'arrête de penser à eux un instant, que je me calme. Je leur met au cul, leur foutu cancer. J'aspire. Le bout de la cigarette luit doucement. Ça brûle dans mes poumons. Ça brûle dans mes veines. Encore. La fumée qui m'entoure. Le silence.
Du minuscule balcon, on a vue sur les quartiers pauvres. Mon objectif. C'est pour eux que je m'occupe des gamins.
<< - Lou ? >>
Ça, c'est Tim qui vient de faire une connerie. Allez, ressaisis-toi.
<< - Lou !
- Qu'est-ce qu'il se passe, les enfants ?
- Louuuu ! >>
Sa voix se fait plus implorante. J'écrase la clope sur le métal froid du balcon.
<< - Qu'est-ce que t'as enc... >>
Merde. J'ai laissé le briquet sur la table. La chambre est pleine de reflets rouges qui s'agitent : Les devoirs sont en feu. D'un geste, j'attrape la couverture sur mon lit et la jette sur les flammes. Ces gamins sont des cauchemars.
<< - BORDEL ! T'es pas capable de rester en place ?! Où est Paul ?! >>
D'habitude, Tim rit à ce moment. Mais cette fois-ci, son expression est totalement décomposée. Il désigne, hésitant, le haut d'une armoire.
<< - Que...
- Papa me laisse jamais m'en servir, je voulais essayer, et puis sans faire exprès, sans faire exprès je te jure hein... J'ai touché Paul avec... Et il a eu peur... Et...
- Ça s'est déjà produit ?
- Non... J'ai pas fait exprès ! >>
Sur l'armoire, presque imperceptible derrière la fumée, une bête s'agite et nous fixe, totalement déboussolée. Tim et moi sommes de l'autre côté de l'appartement, contre le mur. Incapable de faire quoi que ce soit. La respiration qui veut plus donner d'air. Le cœur qui déborde.
<< - Qu'est...qu'est-ce que c'est ? >>
Ma voix résonne étrangement. La chose semble être un mélange d'un renard et d'un raton-laveur. Sa queue rayée balaie l'air fébrilement, ses yeux noirs et luisants tournent dans tous les sens. Il... Il couine.
<< - Il n'a pas l'air si méchant... >>
Dit Tim, en s'approchant. Je le plaque contre le mur, épouvantée.
<< -  T'es malade !? Ton père t'as déjà parlé des Shorders ?
- Je m'en fiche, Paul c'est mon frère ! Il a jamais été méchant. >>
Il a raison. Mais on ne sait jamais à quoi s'attendre avec ces bêtes-là. Mes pensés vont trop vite, je me perd. Que faire ? Comment vont réagir ses parents ? Mal, sans doute. Les histoires de shorders dénoncés par leur propre famille sont citées en exemple et martelées dans la tête des citoyens depuis leur plus tendre enfance. Tout à coup, je me surprend à admirer le courage de ce gosse, qui du haut de ses 8 ans soutient mon regard de ses petits yeux bruns. La plupart des gamins que je garde auraient hurlé dans tout l'immeuble. Lui a confiance en son frère, et sait qu'il a besoin d'être protégé.
Reprends-toi. Je lance quelques regards hésitants vers l'armoire et finit par balayer la fumée d'un geste avant d'avancer timidement. La petite chose rouge a un mouvement de recul et couine de plus belle.
<< - Viens, Paul, tu n'as rien à craindre. Allez, viens... >>
Ma voix tremble mais je tend mes bras vers la petite boule de poils. Sans hésiter, Paul saute dans mes bras. C'est doux... Étrange sensation. Je n'ai jamais touché un animal. Je sens sous mes doigts son petit coeur qui bat à la chamade.
<< - Shhht, ça va aller, Paul. Ça va aller... >>
Je le pose sur le lit, et en un instant, il reprend forme humaine. Ses yeux sont rouges, il a du mal à respirer, il grelotte. Je passe ma main dans ses boucles rousses trempées tandis que Tim sort une nouvelle couverture de l'armoire.
~
On toque à la porte.
<< - Pas un mot, je promets. >> chuchote Tim. Paul a l'air de trembler encore. << Je m'occuperais de lui. >> Je lui fais confiance. J'ouvre la porte.
Il y a des personnes que l'on cerne dès qu'elles passent le seuil de ta maison.
<< - Dépêchons-nous, j'ai toujours la crainte de croiser des gens des quartiers alentours. Oh, bonsoir, mademoiselle...Lou. >>
<< - Bonsoir madame d'Orel. >>
<< - Vous savez, c'est dangereux d'habiter dans un immeuble comme celui-ci. On ne sait jamais quel phénomène on risque de croiser... Vous avez songé a déménager ?>>
<< - Les enfants. >>
<< - Oui, oui, allons, dépêchons, votre père nous attend. >>
Elle reste encore un instant dans l'entrebâillement de la porte, inspectant de son regard condescendant quelque détail de l'appartement, avant de s'en aller.
Mon premier réflexe est toujours d'aller ouvrir les fenêtres pour faire partir l'odeur insupportable de son parfum - si l'hypocrisie avait un parfum, ce serait sans aucun doute celui-là. Dans la nuit, je vois les phares de leur voiture éclairer froidement la rue.
Clic. Une nouvelle clope.
~
J'ai peu d'amis à l'université. Les seuls qui s'y inscrivent sont ceux qui ont les moyens : Personne n'aurait l'idée de rêver à des choses auxquelles ils ne sont pas destinés.
Sauf moi ?
Plus grand monde ne rêve, ici. Seuls les joints, le mot "fric" et les pipes passent sur les lèvres et éveillent l'intérêt. Les gens croient que parce qu'ils ont traversé une mauvaise passe, ils ont traversé la vie. Un rêve est mort, et plus rien ne suit. Je ne supporterais pas de côtoyer des gens si tristes.
Eric fait partie des plus tristes. La première fois que je l'ai vu, j'ai senti les larmes me monter aux yeux.
On m'avait indiqué "le grand maigre avec les cheveux gras, là-bas." Il était adossé au coin d'un bâtiment. Je m'approchais, sans vraiment m'en rendre compte, observant son visage rouge de froid, ses yeux minuscules, ses mains qui tremblaient. ça m'a un peu surprise lorsqu'il s'est adressé à moi.
<< - Qu'est-ce que t'as ? Tu pleures ?
- C'est le vent.
- Tu veux quoi alors ?
- Je sais pas... C'est pour essayer.
- Ce genre de choses, ça se fait avec ses amis. >>
Je restais, silencieuse, en face de lui. Les paupières tombaient au coin de ses yeux rouges, ce qui lui donnait l'air continuellement abattu. De grandes cernes barraient son visage maigre d'un trait violacé.
Comme je ne disais rien, il me tendit un petit paquet rempli d'herbe.
<< - C'est bien si t'en as jamais pris. Mais ça a pas beaucoup d'effet. >>
Je ne l'écoutais pas, fascinée par ses iris bleu pâle, presque blancs.
<< - Bon, tu te bouges ?
- Oui oui... Combien ?
- Je t'ai dit 200.
- Voilà. >>
Ça fait plus d'un an que je lui achète. Je ne sais pas ce qui m'entraîne vers lui; l'immense et beau désespoir qu'il dégage ou bien son shit.
Il me voit venir, et me sors déjà des barres.
<< - Pas aujourd'hui, Eric. J'ai juste une question. >>
Cet infime changement allume son regard.
<< - Qu'est-ce que tu veux savoir ?
- D'où il vient. >>
Il soupire.
<< - Je t'ai déjà montré. C'est moi qui le fait pousser. Pas de risque, c'est comme ça que je...
- Épargne-moi ta pub. Qui te file les plants ?
- Des amis.
- Eric, tu n'as aucun ami, ici. >>
Il ne semble pas blessé. Il a seulement l'air inquiet.
<< - C'est des potes, c'est tout.
- T'inquiète, c'est pas pour te voler tes...
- Laisse-moi. Je te file tes barres de shit et tu dégages.
- J'ai juste besoin de...
- CASSE-TOI ! >>
Je reste là, un instant, sonnée. C'est rare qu'il réagisse comme ça. Mais c'est aussi bon signe.
Je fais demi-tour. Il faudra persévérer.
~
C'est comme si la drogue faisait un pont entre mes poumons et mon cœur, pour me maintenir en vie. Je tire, et je suis pleine. Comme un puzzle enfin reconstitué.
Le soir tombe, mon joint est presque terminé. Je ferme la porte du balcon, sors  mes feuilles et mes crayons. Sur le bord de la table, je m'installe et dessine. Je dessine Paul. Quand je regarde l'armoire, j'ai l'impression qu'il est encore là, épouvanté, perdu. J'entends son cœur, ses cris, mais le bruit du crayon rouge sur le papier m'apaise. Dans ces moments, je suis comme habitée. Ce n'est plus moi qui dessine.
Le lendemain, je me réveille toujours sous mon lit. Les feuilles sont sur la tables, bien rangées, toutes recouvertes de dessins, de morceaux de cet être qui me hante. Des pièces du puzzle.
~
- << Alors, qu'est-ce que tu comptes faire ? >>
Je me sens un peu ridicule de comploter avec un gamin de 8 ans. Visiblement, ça l'amuse.
- << Tu sais, Tim, c'est pas un jeu. Il faut en parler le moins possible. Et ne raconte ça à personne.
- ça va, je suis pas stupide.
- Je vais trouver une solution. >>
J'essaye de paraître assurée. Paul, lui, penché sur ses devoirs, ne dit rien. En fait, il n'a pas dit un mot depuis que c'est arrivé.
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