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 2.1 : Test d'Écriture - Cali

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Aki'
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Aki'


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2.1 : Test d'Écriture - Cali Empty
MessageSujet: 2.1 : Test d'Écriture - Cali   2.1 : Test d'Écriture - Cali Icon_minitimeVen 7 Juin - 9:51

2.1 : Test d'écriture - Cali

Concentrer sur le document qu'elle examinait depuis bientôt deux heures, la jeune femme n'entendit pas les pas de courses en provenance du corridor adjacent à son bureau. Du coup, elle sursauta lorsque la porte s'ouvrit tel un coup de vent, laissant entrer un jeune Shorder aux cheveux châtain dorés.

« Cali, on a un problème. »

L'interpellé se retourna, expirant profondément en passant sa main dans ses longs cheveux blonds, puis retira ses lunettes avant de poser les yeux sur le nouvel arrivant. Elle semblait excéder mais poser, comme résigner à ce que les choses tournent toujours mal.

« J'imagine. Qu'est-ce que tu fais? »
« J'ai quelque chose à te montrer. Je t'avertis, tu risque de ne pas apprécier. »
« Et depuis quand tu veux me montrer quelque chose que je vais aimer, Jasper? »

Au ton sarcastique de la jeune femme et aux mots de cette dernière, Jasper suspendit son mouvement et tourna la tête vers elle. Un sourire amusé apparut sur ses lèvres, une lueurs malicieuse au fond de ses prunelles vertes tendres. Il secoua néanmoins la tête, retrouvant son sérieux, et retourna à sa préparation. Il étala des photos sur la grande table qui servait aux présentations, juste en face de la grande baie vitrée qui donnaient sur les hauts édifices de Nakasuma. Les gens, tout petits en bas, s'activaient comme autant de fourmilières dans la lumière descendante du soir sur la ville. Occupant l'entièreté des étages 24 et 25 de l'édifice 72 de l'avenue Gedenkfeier, le quartier général de l'Opération Genesys Liber avait une vue imprenable sur le centre ville. La grande tour de verre était à moitié résidentielle, constitué de lofts et d'appartements allant de bonne classe à luxueux, et à moitié de bureau pour de petites compagnies. L'Opération gardaient son anonymat de par la couverture d'une petite entreprise privé d'informatique. Le 24e étage était au nom de la compagnie, alors que le deuxième étage avait été acheter de manière indépendante au noms des membres de l'opération, et servaient de logement pour plusieurs d'entre eux. Comme ils étaient au dernier étage, ils n'avaient que très rarement la visite de visiteur imprévu, réduisant ainsi les risques de dévoilé la vérité sur leur identité.

Cali avait rejoint Jasper près de la grande table et regardait les photographies, tout son sérieux elle aussi revenu.

« C'est Eze qui a prit ces photos? »
« Oui. Et c'est deux là Maëlyss. Elle les a prit à proximité du Repaire. Celles d'Eze ont été prises en grande parties à la frontière nord, sur le flanc de la chaine de montagne de Loreleï, sauf ces trois là, qui viennent du boisé de Sha'Yan. »
« Le boisé de Sha'Yan?! Tu veux rire, c'est juste à coter des nouveaux quartiers résidentiels, qu'est-ce que ca foutait là? »
« Bonne question... Et quelqu'un d'autre aussi se la pose. C'est plutôt ca en fait, la mauvaise nouvelle. »
« De qui tu parle? Des résidents ont-ils été touchés? »
« Non, pas des résidents de Nakasuma. D'Anandrill. Il fallait s'en attendre à un moment où à un autre puisque ce projet est directement lancé contre eux. Ils auraient commencé à avoir des doutes sur nos connaissances en la matière lorsqu'ils ont vu ces spécimens, dans le boisé de Sha'Yan. Eze m'a dit que la Guilde était tombé dessus lorsqu'elle prenait ses photographies, il y a deux jours. Les espions humains ne l'on pas vu, ne t'en fait pas, elle c'est caché en les entendant arriver. Tu la connais. Bref... La Résistance croit qu'on pourraient savoir quelque chose qu'ils ignorent. Ils veulent te parler. »
« Mmm... En effet, je m'y attendais. Quand ont-il prit contacte avec l'un de nos hommes? Ont-ils déjà prévu un lieu et une date d'échange d'information? »
« En fait... Oui, tout est déjà prévu. Je ne sais pas comment ils ont fait pour nous trouver, leurs espions doivent être plus compétents que je ne le pensait, mais ils sont ici et ont demander à parler au chef de l'opération. »
« Attend... tu veux dire qu'ils sont PRÉSENTEMENT ici? »
« Oui. »
« Bon sang! Pourquoi tu ne me l'a pas dit plus tôt?! »
« Je t'avais dit que cela ne te ferais pas plaisir. Mais je te connais Cali, tu te serais précipiter en bas avant même que je t'expose la situation. »
« Toi, j'aurais deux mots à te dire quand j'en aurais terminé avec cette histoire! Maintenant on y va. Je n'ai pas envie de laisser des membres du de la Résistance trop longtemps dans mon QG. »

La jeune femme ramassa en vitesse les photos et les remis dans leur dossier. Elle attrapa quelques documents supplémentaires sur son bureau et glissa le tout dans un porte document de cuir noir qu'elle passa à son épaule. La dernière chose qu'elle avait besoin en se moment, c'était bien que la Résistance vienne mettre le nez chez elle, dans son cartier général secret de son Opération. Elle en avait déjà plein les bras avec toute cette histoire... S'ils n'étaient pas foutu, avec leurs espions humains, de trouver eux même une solution à cette situation, c'était leur problème, pas le sien! L'Opération Genesys Liber et la Résistance ne travaillaient pas ensemble. Ils entretenaient une relation de neutralité, quoi que la Résistance venaient plus souvent qu'autrement jouer dans leurs plat de bandes pour leur dire quoi faire ou comment le faire. Cali détestait cette façon de faire et faisait tout pour éviter leurs rencontre. Ils n'étaient ni allié, ni ennemi. Jusqu'à présent, et depuis bientôt plus de quatre ans, elle avait réussi à garder les choses ainsi et à minimiser les rencontre entre leur deux groupes. Leurs divergences d'opinion et de méthode les y forçant, de toute façon. Mais il semblait que cette situation ne pouvait plus durer. Elle allait devoir les rencontrer en personne, ce qu'elle aurait préférer éviter. Mais qu'aurait-elle pu faire d'autre? Ils étaient présentement chez ELLE. Dans SON quartier général. Et la jeune femme était bien placé pour savoir qu'ils ne repartiraient pas sans avoir eu ce pourquoi ils étaient venu. Cali sentit le regard de Jason poser sur elle et se retourna pour le dévisager à son tour

« Quoi? »
« Mmm... rien. Seulement, j'avais raison! Plus aucun moyen de te retenir maintenant! »

Elle leva les mains au ciel, faussement exaspérer, devant le sourire amusé et moqueur de son vieil ami. Elle n'avait cependant plus le temps d'argumenter et, presser, lui fit signe de la suivre. Ils avancèrent ensemble dans le couloir et Cali, qui venait de se souvenir d'un détail, retint Jasper avant qu'il ne s'engage dans les escaliers menant l'étage inférieur.

« Attend, tu ne m'a toujours pas dit qui était là pour parler. Pas ces humains d'espions, tout de même? »
« Non. Mais je ne croit pas que ce soit vraiment mieux... Tu connais la Division Noire, j'imagine? »

Cali se durcit, pinçant les lèvres. Elle lâcha le bras de Jasper et s'élança d'un pas décider vers les escaliers. Lorsque Cali agissait de la sorte, rien ne semblait pouvoir s'interposer entre elle et son objectif. Elle répondit d'une voix calme mais glaciale à Jasper, de par dessus son épaule :

« Je les connais très bien. Trop bien même. »






Des voix diffusent lui parvinrent d'abord depuis la grande salle de réunion de l'Opération. Puis, un éclat de voix s'éleva par dessus les autres, plus forte, plus agressive, impatiente. Avec un grincement de dents, Cali reconnut cette voix avant même d'avoir franchit le seul de la porte.

« Où est le chef de l'Opération? Vous croyez que nous avons fait tout ce chemin pour jouer à des jeux de courtoisie et de patience avec des officier de second ordre et des subalternes!? Savez-vous seulement à qui vous avez affaire? »
« Oh je le sais très bien, lieutenant Dar'Aken. Ne vous en faites pas. Seulement, j'ose espérer que vous comprendrez être ici chez moi, et non pas sur votre territoire. J'aimerais également que vous vous adressiez à mes hommes sur un ton plus respectueux. Personne ici n'est le subalterne de qui que ce soit. »

Tous s'étaient tût et s'étaient retourner, stupéfaits, vers la voix qui venait de s'élever depuis l'entré. Calme, sur d'elle et autoritaire, Cali avançait vers la table autour de laquelle s'étaient assis membre de la Division Noire et membre de l'Opération. En la voyant arriver, ses hommes parurent soulager. Cependant, elle ne fût pas sans ignorer les regards mortifiés et glaciaux des quartes divisionnaires présents. Elle les ignora néanmoins et prit place face à eux, aux cotés de ses hommes, suivit de près par Jasper. Ils ne lui étaient pas encore sauter dessus pour lui arracher la tête, c'était déjà ca!

La Division Noire s'était tût, mais surtout tendu. Jason Dar'Aken, le lieutenant colérique de réputation, paraissait pour une fois sans voix. Mais si ses yeux avaient pu lancer des flèches, Cali en serait à coup sur criblée. Seul Sawyer d'Ewilliane, le commandant de la Division Noire, comme elle s'y était attendu, semblait au dessus de la situation. Il hocha la tête respectueusement vers elle et la salua.

« Mademoiselle de Drymers, heureuse de vous revoir, même si l'endroit et les circonstances nous ont, vous le comprendrez, légèrement prit de court. »
« Je comprends. Contente de te revoir aussi Sawyer. »

Cali esquissa un sourire à cet homme pour qui elle avait toujours eu et avait étonnamment toujours un grand respect. Elle se cala contre le dossier de sa chaise et croisa ses longues jambes fines devant elle, inflexible. Cette fois, cependant, ce fut le tour de ses propres hommes de rester pantois. Ils la regardaient s'adresser de façon un peu trop familière avec ces guerriers de la Division Noire de la même façon qu'ils l'auraient regarder s'ils l'avaient surprise en train de parler à une plante verte.

De par dessus ses lunettes, elle analysa rapidement les quatre divisionnaires présents. Il y avait bien entendu Sawyer d'Ewilliane, le commandant de la Division Noire, ainsi que son lieutenant, Jason Dar'Aken. Deux guerrier divisionnaires étaient également présent. La première était Maïwen de Flow'Right et le deuxième Light de Luïwen. C'est sur se dernier que son attention s'attarda. Elle fit un signe de tête en direction du guerrier aux longs cheveux roux sombres et flamboyants, reconnaissables entre tous, et lui sourit un peu tristement.

« Bonjour Light. Comment va Nemo? »

Le guerrier hésita, impassible, puis hocha vivement la tête sans jamais la quitter du regard.

« Très bien, merci. »
« Heureuse de l'entendre. Tu lui transmettra mes salutations et mes félicitations. J'ai entendu dire qu'elle était devenu guérisseuses, après toutes ses années. Je suis contente pour elle. »

Un silence tinté de malaise s'installa, ne semblant pas pour autant déranger la jeune chef de l'Opération. Si la tentions régnait toujours, elle était moins soutenu. Les gens s'étaient quelque peu détendu, à son grand soulagement. C'était loin d'être l'endroit ou le moment de faire éclater un coup d'état entre leur deux groupes.

« Bon! Comme le lieutenant Dar'Aken nous l'a si bien dit tout à l'heure, nous ne sommes pas là par échange de courtoisie. Si vous le voulez bien, expliquez moi la raison de votre présence ici. »

Ce fût de tout évidence Sawyer qui prit la parole, aussi calme et diplomate qu'on pouvait l'être.

« Je ne crois pas que la raison de notre venu vous soit inconnu, miss de Drymers. Mais si vous y tenez, j'irais directement au but. Nous cherchons des informations et nous avons de bonnes raison de croire que votre organisation en détient d'avantage que ce que nous pourrons trouver avec le peu de temps que nous disposons. »
« Je ne doute pas les avoir, commandant. Mais je connais beaucoup de choses. De quels informations s'agit-il, précisément? »

Un court silence s'en suivit où la méfiance gagna les deux cotés de la table. Des regards s'échangèrent chez les divisionnaires puis Sawyer reprit.

« Il y a trois semaines, une maladie à fait son apparition dans la forêt de Loreleï. Une maladie sur laquelle nous ne connaissions rien et pour laquelle nous ne possédons aucun remède. Cette maladie est mortelle. Elle a d'abord touché les petits animaux sans gènes S, puis c'est propager jusqu'à nos animaux d'élevage. Des Shorders et Hybrides ont ensuite contracter la maladie. Les Humains semblent immunisés. Nous ne sommes pas sans ignorer la part qu'Osiria Corporation à jouer dans cette maladie. Cependant, nos informations sont très partielles et ne permettent pas d'élaborer de plan pour trouver un remède à cette maladie. Comme je vous l'ai dit plutôt, nous n'avons plus le temps d'investiguer de notre coter. Des vies sont en jeu. Voilà pourquoi nous sommes ici aujourd'hui. Nous espérons trouver des réponses à nos questions mais aussi que vous accepterez de nous venir en aide. »

Sa dernière phrase avait couter cher au commandant, ainsi qu'aux trois autres guerriers de la Division Noire. Tous avaient serrer les poings et la mâchoire mais leurs silence était éloquent. Il n'y avait plus de place pour l'orgueil ou l'honneur. La situation devait être beaucoup plus grave au camp Rebelle que ne l'avait d'abord estimer Cali. Elle inspira profondément, se disant intérieurement qu'il ne lui était pas facile non plus d'accepter d'aider le Clan Rebelle. Des sacrifices semblaient êtres à faire d'un coter comme de l'autre.

« Très bien. Je m'attendais à cette réponse. J'ai les informations que vous recherchez mais je n'accepterez de vous les transmettre qu'a trois conditions. »

Elle se pencha vers l'avant et planta ses yeux d'un bleu glacial dans ceux mordorée de Sawyer, ce que peu osaient faire.

« De un, notre localisation doit demeurer secrète. Si j'apprends que de l'information à ce sujet à coulé de par vous, je ne me gènerais pas pour vous rendre la pareille. J'espère ne pas avoir besoin de vous rappeler que je connais l'endroit exacte de chacune des bases secrète de la Guilde à la vieille ville, ainsi que de l'emplacement de Gidae. »

Elle remarque que Jason tiqua, mais elle ne détourna pas son regard de Sawyer pour autant. Ce dernier était de marbre. Impossible de dire à quoi il pouvait bien penser.

« De deux, je veux que vous cessiez, vous ou quel qu'on que membre de la Guilde, de vous interposer dans nos projets. Si l'un d'entre vous venait dorénavant à intervenir d'une façon ou d'une autre dans nos activités, notre trêve ne tient plus et il sera considérer comme un ennemi, au même titre qu'un mercenaire ou un chasseur d'élite. Suis-je clair sur ce point? »

Le commandant hocha la tête.

« Bien. Et troisièmement, pour finir, plus JAMAIS vous ne vous permettrez de faire irruption dans mon quartier général comme vous l'avez fait aujourd'hui. Si vous voulez entrer en contacte avec nous, vous connaissez la procédure. Un de mes hommes passera tout les jours à trois heure au point de rendez-vous. Vous lui transmettrez votre requête et une réponse, avec une heure et un lieu de rencontre vous serons donner. Que ce soit ici ou ailleurs. Et si par quel qu'on que circonstance le temps vous est compté, envoyer un messager en urgence ici pour nous prévenir. Nous aviserons par la suite de la marche à suivre. Me suis-je bien fait comprendre, commandant d'Ewilliane? »

Sawyer, qu'elle hallucina peut-être tiquer à sa dernière phrase, hocha la tête de nouveau.

« Très bien comprit, mademoiselle de Drymers. Il en sera fait selon vos conditions et je me chargerais personnellement qu'elles soient transmises à tout les dirigeant de la Résistance et de la Guilde, quoi que je ne puisse me porter garant que de mes hommes. »
« Quoi?! Tu va accepter de te faire parler sur ce ton par CETTE femme?! »

Jason s'était redresser, mais avant que qui que ce soit n'ai pu dire un mot, Sawyer se leva d'un coup et le fusilla du regard. Le lieutenant recula sur le coup puis se rassit en serrant les dents. Cali ne laissa pas non plus la chance à d'autres interventions qui auraient pu mal tourner et enchaina rapidement.

« Bon, puisque ceci est régler, ne perdons plus de temps. »

Cali se pencha et prit le porte document de cuir noir dans lequel elle avait glisser les documents de son bureau. Tout en parlant, elle sortit d'abord les photographie, les classant par ordre chronologiques, puis tendit une copie des rapports concernant le virus à Sawyer.

« Votre maladie est en fait un virus. Un virus extrêmement virulent s'attrapant par contamination directe, soit lors d'ingestion de la viande d'un animal atteint, soit par rapport sexuel. Il est, comme vous l'avez mentionner plus tôt, effectivement conçut par Osiria Corporation. Il semblerait qu'il s'agisse d'un virus de l'ancien monde, jusqu'à tout récemment disparut, que les scientifiques auraient génétiquement modifier de façon à ce qu'il ne s'attaque qu'aux animaux et à leur système immunitaire. Je crois que le but nous est tous évident, ce virus vise directement les porteurs du gène S. Car si ce virus est à la base mortel pour les animaux mais pas pour l'homme, il l'est également pour les Shorders et Hybrides. Ces photos sont les premiers cas que nous avons recenser. Il s'agissait de petits animaux, écureuil ou lapin, retrouver mort à la frontière nord. Nous savons de source sur que c'est le moyen de propagation utiliser originellement par Osiria Corporation pour infiltrer le virus en terre Rebelle. L'an dernier, l'Élite a procéder à une chasse plus rudimentaire à laquelle ils s'adonnent de nos jours. Ils ont attraper en masse des rongeurs et ceux-ci ont été transférer aux laboratoires de l'institue. Nous nous sommes intéresser à cet étrange activité, et grâce à cela, nous avons pu arrêter la moitié des cobayes de propagation avant qu'ils n'atteignent la forêt. Les images suivantes sont un peu plus récentes. On peut y observer l'évolution de la maladie qui c'était alors rependu chez les plus gros animaux, notamment chez le cerf. Et voici nos dernières photographie, prises il y a deux jours. Sur celle-ci, il s'agit d'animaux sauvages, non plus à la frontière nord, mais aux abords de la ville, dans le boisé de Sha'Yan. Et sur celle-ci, ce que vous ne devriez pas ignorer, il s'agit en effet d'une Shorder. »

Tous se raidirent. La Shorder était une Frontalière. Elle avait été trouver par les siens, morte, deux jours plus tôt.

« Bref, tout cela pour dire que le virus c'est propager rapidement, et à finit par contaminer des Shorders de par la viande sauvage ou d'élevage atteinte. Je ne doit pourtant pas vous en apprendre beaucoup à ce sujet. Seulement, si vous me permettez un conseil, cesser immédiatement toute consommation de viande ou vous courrez à l'épidémie. Gidae doit être placer en quarantaine. »

Jason siffla entre ses dents. Pour lui, siffler était plus qu'une expression. La raison de sa colère était évidente et compressible. Gidae, plus qu'on village, était en réalité un camp de réfugié. Privé de sa première et unique source de protéine et, de façon plus générale, alimentaire, son clan courrait vers la famine. S'ils ne le faisaient pas par contre, c'était une épidémie mortelle qui pouvait s'abattre sur eux et les décimer. Cali retira ses lunettes et inspira un bon coup, s'accoudant sur la table en face d'elle.

« Les documents que je vous ai transmis sont les rapports que nous avons réussi à avoir d'Osiria Corporation concernant le projet V-454, projet mettant en œuvre cette propagation du virus. Nous ne les avons que depuis 4 jours. Ils contiennent principalement les informations concernant le code génétique et le comportement du virus. Vous en saurez d'avantage sur ses moyens de transmission et sa virulence en lisant. Également, vous y trouver, malheureusement avec quelques brides manquantes, les étapes, les activités connexe et les responsables du projet V-454. »

Sawyer examina rapidement les documents et une ride soucieuse se creusa sur son front. Il leva les yeux vers Cali et, après une brève hésitation :

« Est-il question d'antidote dans ces documents? »
« En vérité très peu. Il est question de l'activité connexe du groupe de chercheur chargé de créer un antivirus, advenant le cas que leur propre bétail soit touché ou que des Shorders et Hybrides prisonniers à Osiria Corporation contractent la maladie. »
« L'antivirus n'est donc pas seulement à titre préventif, mais aussi curatif, si je comprend bien. »
« À ce qu'il parait, oui. »
« Avez-vous eu connaissance de cas où des malades auraient pu guérir et survivre après l'administration du remède? »

Cali hésita une seconde de trop, lançant un regard de biais vers Jasper, toujours à coter d'elle. Son hésitation ne passa pas inaperçue aux yeux de Sawyer qui n'était pas né d'hier, en tira lui même les bonnes conclusions.

« Vous l'avez tester, c'est cela? L'un des votre à contracter le virus et vous avez réussi à vous procurer l'antidote pour le soigner. »

Une lueur d'espoir brilla dans les yeux des quatre divisionnaires. Cependant, une ombre passa sur ceux de Cali. Elle détourna le regard.

« Je suis désolé. En effet, l'un de mes hommes est tombé malade il y a une semaine et nous l'avons guérit avec le vaccin conçut par Osiria Corporation. Donc oui, un traitement est possible. Malheureusement, il m'est impossible de vous aider à vous en procurez. »

Ce fut Light, l'un des quatre guerrier de la Division Noire, qui se leva cette fois. On pouvait lire la colère sur son visage et il fusilla Cali du regard. Aussi tôt, Jasper se leva lui aussi, la main poser sur son arme à feu à sa ceinture. Cali posa une main sur son avant bras pour lui interdire de faire le moindre geste.

« Comment peux-tu dire cela? Des gens meurent Cali! Des gens que tu connais et pour qui tu pourrait faire quelque chose. Tu as les vaccin. Tu ne peux pas les laisser mourir! »
« Light, ca suffit. »

Le ton calme et ferme de Sawyer, qui d'ordinaire résonnait même les sourds, ne parut pas atteindre le guerrier roux. Il fixait toujours Cali avec le même regard insistant. Son propre regard se durcit et elle répondit d'une voix tranchante :

« Comme je vous l'ai dit, je suis désolé mais je ne peut rien faire pour vous. Osiria Corporation n'a produit que très peu d'antivirus, de manière préventive, dans l'éventualité que les Rebelles, nous, mettent la main dessus. Je ne dispose que de très peu de ces vaccin, trop peu même pour mon organisation à elle seule, qui est incomparablement moins nombreuse que la votre, et je doit faire passer mes hommes en premier. Vous auriez fait de même. Je ne peux rien faire pour vous. »

Light abattu son poing sur la table, hors de lui.

« Des enfants sont malades, bon sang! La fille de Kaillane, celui d'Alliane... Et beaucoup d'autres aussi. Des personnes âgés, des blessés mais aussi des guerriers! Tu ne peux pas dire que tu ne peux rie faire pour eux alors que tu as une partie de la solution en main. Tu ne peux pas les abandonner! Et Swan, elle? Hein? Elle n'est pas des tiens, peut-être? »

Cali se figea. Un instant, l'horreur lui glaça le sang. Cela du transparaitre dans ses yeux pâles car elle sentit la main de Jasper se poser sur son épaule. Elle c'était cru loin de la vérité, en apprenant que certains Shorders étaient atteint, un peu plus tôt. Cependant, elle n'avait pas encore mesurer toute l'étendu de son erreur. La situation était très grave. Beaucoup, beaucoup plus grave que ce à quoi elle c'était attendu. Et pourtant, la donne ne pouvait changer. La jeune femme blonde serra lèvres et poings et se leva.

« Cette rencontre est terminer. J'ai honoré ma part du contrat, je vous ai dit ce que vous vouliez savoir. J'ai fait tout ce que j'ai pu. Maintenant, je ne peux plus rien pour vous. Bonne chance pour la suite. »

Cali leur tourna tous le dos et s'éloigna vers la sortie. Elle entendit un mouvement de panique derrière elle et s'arrêta net. Le silence était palpable lorsqu'elle se retourna pour assister à une scène qu'elle aurait préférer ne pas voir dans ses locaux. Face à elle, un tigre d'au moins trois mètres de long battait de la queue, babines retrousser, prêt à l'attaquer. C'était Light. Entre elle et lui, faisait face au fauve, une panthère presque aussi imposant que le tigre grondait de façon menaçante. Il s'agissait de Jasper. Tout autour du tigre, un loup noir, une Maïwen et Jason étaient prèt a attaquer. Trois membres de l'opération, arme à feu au poing et visant le fauve, s'interposaient eux aussi et deux autres s'étaient changer en Carcajou et en Mandrill. Le loup noir vint se camper devant Light et gronda férocement. C'était Sawyer. N'y tenant plus, Cali tonna :

« Ça suffit. Ranger vos arme immédiatement. Jasper, transforme toi. Tout le monde reprend son calme immédiatement. »

Aussitôt, les cinq membres de l'opération obéirent. Le loup noir insista auprès du tigre qui reprit alors forme humaine. Ce n'est seulement là que Jasper osa redevenir humain et s'écarter un peu, restant cependant toujours entre Cali et le guerrier roux. Maïwen s'avança vers Light et posa une main sur son épaule. Le guerrier détourna alors le regard et se détacha de la situation. Sawyer reprit forme humaine, pour sa part, et s'adressa à Cali.

« Veuillez excuser Light, mademoiselle de Drymers. Rien de semblable ne se reproduira. Jamais. »

Étrangement, ses paroles semblaient destiner directement vers le guerrier roux qui, leur faisant dos, tiqua à ses mots. Cali hocha néanmoins la tête, reconnaissante, mais son regard bleu aussi dur que la pierre.

« Maintenant, partez. Je vous l'ai dit et je vous le répète, je ne peux rien de plus pour vous. Si je pouvais, je le ferais, mais ce n'est pas le cas. Veuillez quitter les lieux immédiatement. »

Sous le regard d'acier de la jeune femme, et celui méfiant des membres de l'Opération, la Division Noire se rassembla et quitta la pièce. Avant de franchir le seuil, Sawyer se retourna une dernière fois vers Cali.

« Ce fut un plaisir de vous revoir, mademoiselle de Drymers. Puissiez vous bien vous porter jusqu'à notre prochaine rencontre, et merci pour votre aide. Je n'oublierais pas ma part du contrat. »
« Merci, Sawyer. Toi aussi... Oh et... Si jamais nous trouvons un moyen de vous aider avec cet anti-virus, soyez certain que nous vous le feront. »
« Je sais. »

Il allai se retourner lorsqu'il parrut hésiter. Il lança un regard à Light qui, sortit avec les autres membres de la Division Noire, ne pouvait plus l'entendre. Il poursuivit à mi-voix.

« Dernière chose... Et je vous demande cela de facon personnelle. Avez-vous déjà entendu parler d'un médecin de l'hopital général de Nakasuma nommer Malcolm Bell'Frye? »

Cali fronca les sourcils.

« N'es-ce pas un Shorder ayant rejoint la Résistance il y a plusieurs mois déjà? L'affaire à été médiatiser et les journaux en ont parlé pendant des semaines. »
« Mmm... Des informations de plus en provenance d'Osiria? »
« Non, pas que je sache. Pourquoi? Vous croyez qu'il s'agit d'un espion? »
« Pour être honnête, je n'en ai pas la moindre idée. Merci, Cali.

Sawyer la salua de la tête et sortit à la suite du reste de la Division Noire. Le silence revint dans la salle de réunion et durant quelques instants personne n'osa bouger, le regard fixer sur Cali. Cette dernière finit par se retourner.

« Fabian, Pia, veuillez vous assurer d'escorter la Division Noire hors de l'édifice. Suivez les jusqu'à ce qu'ils quittent le quartier. Et discrètement. Jasper, trouve moi June. Je la veux dans mon bureau dans moins d'une heure. »

Les deux membres de la division étaient déjà partis aux trousses de la Division Noire. Jasper était donc seule avec Cali. Il s'approcha d'elle, très calme.

« Je l'ai déjà appeler, avant d'aller te chercher à ton bureau, tout à l'heure. Elle devrait arriver bientôt. Elle aurait voulu t'assister lors de la rencontre mais elle ne pouvait pas quitter immédiatement son poste à Osiria Corporation. »
« Mmm... bien. Merci, Jasper. »
« Est-ce que ca va? »
« Hum? Ho, oui. Oui oui, tout va très bien, ne t'inquiète pas. »

Jasper fronça les sourcils, peu convaincu par la réponse de sa supérieure. Cali était plongé dans ses pensées, et si elle restait de glace, il était évident qu'elle était ailleurs dans sa tête. Le jeune homme n'osa pas s'avancer sur le sujet, mais énormément de question tournoyaient dans sa tête. Le passé de Cali était un mystère pour tous. Elle n'en parlait jamais, même à ceux qui étaient proche d'elle. Ni même à Jasper, qui pourtant, ce comptait parmi les chanceux à qui Cali c'était déjà ouverte à quelques reprises. Si la jeune femme était aimer de ses hommes, si elle restait accessible, elle n'était pas pour autant facile à réellement approcher.

Cali entraina Jasper dans son bureau. De là, ils ressortirent les fameux documents ainsi que d'autres, en examinant les coutures et replis, tentant pour la énième fois de trouver une faille à déjouer dans les plans d'Osiria Corporation. Cali alla également chercher les deux valises de métal contenant ce qui leur restait de vaccin. Elle les ouvrit sur son bureau et ne pu réprimer en soupir d'exaspération. En se laissant tomber sur sa chaise, elle se prit la tête à deux mains. La première valise était encore pleine, et donc, contenait une centaine de doses de l'antivirus. La deuxième valise était presque vide. Dix doses seulement restaient. L'Opération comprenait moins de 100 membres, alors que la Résistance en comptait plusieurs milliers. Le temps pressait. Plus seulement pour les siens, mais pour beaucoup, BEAUCOUP plus de gens désormais. Cette éventualité avait toujours planer au dessus de sa tête, mais elle avait compter sur les équipes de la Résistance pour se débrouillent seuls de leurs cotés et se procurer les vaccins. Avec la visite d'aujourd'hui, elle n'avait pu que constater leur échec à se sauver tout seul. Elle connaissait leur système d'infiltration. Elle savait a quel point la déviance de la Guilde, devenu plutôt une opération militaire, rendait leurs missions d'espionnage à Osiria Corporation presque désuet. Au contraire, l'Opération Genesys Liber, elle, était au sommet de son art. Si quelqu'un pouvait faire ou connaitre quelque chose sur la Nation des Hommes, ce n'était ni la Guilde, ni la Division Noire, ni la Résisance. C'était Cali et son Opération. Elle en était fière, mais dans la présente situation, elle sentait que le poids mis sur ses épaules était plus lourd que ce qu'elle pouvait porter.

Cali s'acharnait sur un document concernant les tests en laboratoire effectué sur des souris à Osiria Corporation alors que Jasper, réprimant un bâillement et se passant la main sur le visage pour rester éveiller, épluchait vainement les rapports des différents cas du virus tester sur des humains et Shorder à l'institue. Aléa d'Espilon, la seconde de l'Opération, et Yorick Mal'Akash, le responsable des informations, qui étaient arriver entre temps, discutaient pour leur part à voix basse autour d'une pille de documents. L'horloge approchait les minuit et la Division Noire avait quitter les lieux depuis plus de 5 heures lorsqu'une femme aux cheveux bruns et portant un sarrau blanc à l'insigne d'Osiria Corporation entra, le souffle court, dans le bureau de Cali.

« Cali! Bon sang, je suis tellement désoler, j'aurais voulu arriver plus tôt! Le Technicien en chef du département des laboratoires est complètement cinglé! Lui et son foutu projet de répertoriée psychologique... Bon, comment ca c'est passé? Et comment diable ont-ils fait pour nous trouver? Ils voulaient savoir quelque chose à propos du virus, non? »

Tel une bombe d'énergie sur deux pattes, June s'était diriger vers Cali, avait déposer son sac et retirer son sarrau blanc. June était l'une des quatre responsables de l'opération, Cali et Aléa, sa seconde, non comprise. Elle était la responsable d'Osiria Corporation et travaillait à l'institue scientifique sous couverture depuis des années. Elle occupait là bas le poste haut gradé d'assistante chef du département de recherche et de documentation. Diplômé en psychologie à l'université de Nakasuma, elle était une notoriété dans son domaine.

« Cela c'est... relativement bien passé. Il n'y a pas eu mort d'homme, c'est déjà ca. Je n'ai aucune idée de la façon dont ils s'y sont prit pour nous retracer, et ils emporterons à coup sur le secret dans leurs tombes. Et oui, en effet. Ils voulaient avoir, plus ou moins, tout ce qu'on sait à propos du projet d'Osiria Corporation V-454. Et aussi... ils ont demander notre aide pour se procurer des antivirus. Leurs gens sont durement atteint, à ce que j'ai pu comprendre. Ils voulaient nos derniers vaccins, afin de soigner leurs malades. J'ai... refuser dans les deux cas. Cependant, June, je vais vraiment avoir besoin de ton aide. Je sais que ce que je vais t'en demander beaucoup, que ce sera dangereux, mais... »

June, pour qui le professionnalisme et la rigueur n'avait d'égal que son grand cœur et son coter maternel plus que développer, ne manqua pas de remarquer le trouble de sa supérieure et amie. Il aurait, de toute façon, été assez difficile de le manquer. En se retrouvant seule avec les personnes dont elle était le plus proche, Jasper, June, Aléa et Yorick, une faible parcelle de la barrière de Cali était tomber. Aussi petite soit-elle, cette parcelle manquante était aussi évident que le nez au milieux de son visage. June cessa de se promener de long en large tel un lion en cage.

« Hey, tu sais que tu peux tout me demander. »

Cali inspira profondément et, sous le regard inquiet de ses amis, qui se demandaient sans trop vouloir s'imaginer la réalité ce que préparait Cali, planta ses iris bleu acier dans ceux de June.

« J'ai besoin que tu trouve un moyen de faire produire des antivirus à Osiria Corporation. En masse. Et j'ai besoin que tu trouve le moyen, une fois la production terminer, ou du moins, bien entamer, pour nous de mettre la main sur ces antivirus. Il nous en faut le plus possible. Beaucoup en fait. Et très bientôt. »

Surprit, Yorick sauta sur ses pieds et s'exclama :

« Quoi? Qu'est-ce qui peut bien te passer par la tête, Cali!? Au mieux, on peux faire faire produire assez de vaccin pour pouvoir en faire disparaître le nombre qu'il nous en faut, pour nous, de l'inventaire d'Osiria Corporation sans que cela ne paraisse. Mais là, tu joue à un jeu beaucoup plus dangereux que tu le crois. Et depuis quand veux tu désespérément aider la Résisance? Aux dernières nouvelles,ils étaient encore cette bande d'imbécile lâche et mal organiser, à ce que je sache! »

« On ne peut quand même pas les laisser mourir, ils nous ont demander de l'aide... » avança June, hésitante, son regard allant de Cali à Yorick.
« En faisant passer la Résisance avant l'Opération? Au risque de faire foiré ta couverture, June? À celui de perdre notre seule source de cet antivirus?! Bon sang, réfléchissez! »
« Yorick, calme toi, prenons le temps d'en discuter. » tenta de tempérer Jasper.
« Il n'a pas tord, Cali. Je comprend que tu ne veuille pas les laisser tomber, mais en même temps, c'est chacun pour soi. Ils trouverons une solution, nous avons trouver la notre et devons la protéger. Le simple fait qu'ils soient maintenant au courant est compromettant pour nous. »

Cali se figea, non pas de surprise, mais de colère. Son regard bleu intense vint se planter dans les iris sombres d'Aléa. Lentement, elle se leva et avança d'un pas vers elle. Sa seconde c'était également figé et, si elle soutenait le regard de sa supérieure, avait légèrement baisser la tête.

« En premier lieu, je n'ai pas voulu donner mon appui a la Résistance car je n'ai aucune garantie que je serais en mesure de les aider. En deuxième lieu, JAMAIS la loi du chacun pour soi ne peut s'appliquer dans un cas semblable. Peut-être qu'aider les autres Rebelles à se procurer le médicament compromettra notre propre source de ce dit médicament, mais cette maladie touche tout les Shorder et Hybrides. Si on ne fait rien, si on applique cette loi du chacun pour soi, c'est quand même nous qui au final allons mourir. Mourir de par notre stupidité. La Résistance, pour une fois, à été plus brillante, ou plus sage, que nous, en venant nous demander de l'aide. »
« Alors pourquoi avoir refuser? » s'enquit June.
« Pour la raison que j'ai mentionner tout à l'heure. Mais aussi... parce que le temps n'est pas encore venu d'agir de concert. J'ai une plan. Et si mon plan marche, il adviendra un point où l'on prendra contacte avec la Résistance pour les faire entrer en scène. Je ne pouvais pas prendre le risque de voir mon plan étirer à droite et à gauche par des dizaines d'autorités supérieurs, ce qui serait arriver pour sur si je les avait laisser s'impliquer dès maintenant dans mon plan. Ce plan doit être gérer à la lettre de la façon dont je le dirais, et on ne peut se permettre aucune perte de temps en débat inutile. »
« Et alors, les informations que tu leur as transmis ne risquent pas de les pousser à tenter quelque chose à Osiria Corporation? Cela ne viendra-t-il pas faire dévier, d'une façon où d'une autre, ton plan? » demanda Aléa.
« Non. Je connais leurs façon de procéder ainsi que les moyens dont ils disposent. S'ils tentent quelque chose, surtout dans la situation d'urgence dans laquelle ils sont, ils tenterons d'utiliser la force. S'ils manquent de quelque chose, c'est bien de subtilité. Ils se ferons rejeter du revers de la main par les armés de la Nation des Hommes. »

Tous s'étaient tût. Cali avait déjà un plan en tête. En plan bien monter, préparer. Elle n'y démordrait pas. Les quatre membres de l'opération commençaient à voir les raisons pratiques de la décision de Cali, mais il restait toujours une zone grise qu'elle taisait.

« Je ne comprend toujours pas pourquoi tu tient tant à risquer nos vies pour eux. » renchérit Yorick, toujours perplexe, mais ayant perdu son agressivité.
«  Réfléchissez un peu. Nous ne sommes pas contre la Résistance. Nous nous battons pour le même combat, mais seulement à notre façon. Si l'un d'entre nous tombe, l'autre tombera également par la suite. C'est d'autant plus vrai dans notre cas, par rapport de poids. En clair, s'ils sont décimer par cette maladie, nous ne tiendrons pas bien longtemps et notre résistance sera vaine et futile. Qu'une mouche dans le visage d'Osiria Corporation qu'il lui suffira d'écraser du bout du doigt pour être débarrasser. Si l'on sauve Gidae, nous nous sauvons, nous aussi. Et, Yorick, à tu seulement penser à ce qu'était en réalité la Résistance? Ce n'est pas qu'une organisation militaire. C'est un camp de réfugié, bon sang! La majorité des Shorder de ce monde ainsi que la quasi totalité des Hybrides vivent dans leur camp, sans être des guerriers! Si on les laisse à leur sort, ce sont des familles entières, des enfants, des milliers de gens qui vont mourir. »

Elle avait foudroyer le jeune homme du regard qui, tête basse, se tenait maintenant en retrait.

« Nous n'avons que deux semaines pour orchestrer le tout. D'ici là, nous serons arriver au bout de nos réserves d'antivirus. »

Jasper inspira profondément puis appuya la jeune femme.

« Cali à raison. C'est la seule chose à faire. Les laisser mourir serait, de toute manière, une façon de cautionner les activités d'Osiria. »

Cali regarda Jasper, reconnaissante. Ce dernier sourit doucement et se passa une main dans les cheveux. Un silence s'en suivit, mais tous finirent par acquiescer. L'atmosphère était pesant. Tous sentaient que beaucoup de vies étaient en jeu, reposaient sur leurs épaules, et que beaucoup de vies seraient probablement perdu pour la réalisation de ce projet. June en frissonna. Aléa, de marbre, demanda :

« Quel est ton plan, précisément, Cali? »

La jeune chef de l'Opération se détendit et recula d'un pas. Retirant ses lunettes, elle s'appuya contre son bureau et croisa les bras.

« J'ai encore besoin d'un peu de temps pour réfléchir à quelques détails. Je vous l'exposerait demain. Soyez tous à la salle de réunion, à 13h. Si quelqu'un pouvait avertir Mathilde ce serait apprécier. Jasper, pourrais-tu également prévenir Evan, Arasi et Eze que je veux les voir lors de cette réunion? Merci. Maintenant, si vous n'avez rien d'autre à me demander, j'aimerais être seule pour réfléchir à tout cela. »
« Aucun problème, Cali. J'avertirais Mathilde demain matin, elle sera présente. » dit June en lui souriant doucement, encourageante, et posant une main sur son l'épaule.

La porte se referma, la laissant seule. Cali regarda autour d'elle les montagnes de papiers et le vide laisser par les quatre Shorders. Elle tomba assise sur son bureau et ne pu réprimer un sanglot. Elle enfoui son visage dans ses mains et, incontrôlables, des larmes se mirent à couler sur ses joues, en silence.
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2.1 : Test d'Écriture - Cali
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